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Passer de la recherche académique à la spin-off

August 29th 2019

ButterFly DrugDevBooster est un nouveau programme de maturation proposé aux chercheurs par BioPark Incubator. Son objectif : favoriser et accélérer la transition entre la recherche académique et la création d’une spin-off.

Entre la découverte d’une cible thérapeutique et la création d’une spin-off, il y a souvent un long chemin ! « Un chemin sur lequel nous souhaitons accompagner des chercheurs de l’ULB, de l’UMONS, indépendants ou issus d’autres universités, qui souhaitent que leur future spin-off bénéficie de l’écosystème du BioPark », explique Florence Bosco, CEO de BioPark Dev et responsable du BioPark Incubator. « Pour que les découvertes scientifiques puissent se traduire en avancées médicales pour le patient le plus tôt possible, nous avons mis sur pied le ButterFly DrugDevBooster. Ce programme de maturation de projet de spin-off est fait de 4 ingrédients : un premier financement, l’équipe de l’incubateur et ses experts, le Labhotel et un accès privilégié aux investisseurs privés, publics et autres sources de financement. »

Un premier financement

Les projets retenus pour le ButterFly DrugDevBooster reçoivent d’abord un financement. Le montant peut atteindre 350 000 €, étalé sur 6 à 12 mois. « La partie privée de ce financement provient du Butterfly Fund (1), un fonds d’investissement de préamorçage. Elle est complétée par des subsides de recherche et développement de la Région wallonne et par la mesure CXO finançant des ressources orientées “business plan” », explique Florence Bosco.

Une équipe et des experts pour bien préparer son dossier

Avant d’injecter plusieurs millions dans un projet, les investisseurs font une analyse de rentabilisation (business case) complète. Le dossier doit donc être le plus exhaustif possible et répondre à de nombreuses questions : quel est l’objectif du projet de la spin-off ? Répond-t-il à un besoin médical réel ? Quelle serait la taille du marché ? L’équipe (de la spin-off) est-elle au complet ? Quel(s) profil(s) faudrait-il engager ? Quels sont les besoins financiers ? Etc.
Le projet est alors analysé en fonction de toutes ces questions par l’équipe et les experts de BioPark Incubator. Ensuite, le dossier est soumis au comité de sélection du ButterFly Fund pour la décision de financement. « Nous avons un directeur médical, et plusieurs experts spécialisés en développement d’agents thérapeutiques : des petites molécules aux thérapies cellulaires et géniques, en passant par les molécules biologiques. Ces experts repèrent les lacunes dans le package initial de données du projet. Ils proposent un plan de maturation auquel ils participent avec les porteurs de projet. »

Accès au Labhotel

Les preuves scientifiques sont bien sûr indispensables. Or, les chercheurs, s’ils sont indépendants ou déjà constitués en société, n’ont pas toujours les équipements et infrastructures nécessaires pour élaborer leurs résultats. Le programme ButterFly DrugDevBooster leur ouvre donc l’accès au Labhotel. Ce laboratoire, entièrement équipé avec les technologies analytiques les plus poussées, est situé au sein de l’Institut d’Immunologie médicale (IMI) du BioPark. Le personnel qualifié de l’IMI y aide les chercheurs à réaliser les analyses nécessaires à la consolidation de leur projet et offre un service complet de « lab management ».

Un réseau d’investisseurs

Enfin, l’équipe du BioPark Incubator s’est construit au fil des années un large réseau d’investisseurs spécialisés dans les sciences de la vie. « L’objectif final de ce programme de maturation est de leur soumettre le projet », conclut Florence Bosco. « Il s’agit, in fine, de lancer et/ou d’accélérer la levée de fonds, afin que la spin-off puisse démarrer au plus vite ses activités sur le site du Biopark. »

Notes :
(1) Le Butterfly Founds est alimenté par Theodorus, SambrInvest et Life Science Research Partners (apparenté à Fund ).